Qu’est-ce que l’écriture inclusive ?
Un langage qui prône l’égalité des genres.
Derrière son application dans le langage, l’écriture inclusive est née d’un constat. Dans la langue française, il y a peu de mots neutres en genre, à l’inverse par exemple de la langue anglaise. Ainsi, l’usage a tendance à privilégier l’emploi du genre masculin. Tout le monde a appris à l’école primaire cette règle de grammaire : “le masculin l’emporte sur le féminin” !
Cette inégalité aurait des conséquences sur nos modes de pensée, qui viendraient à invisibiliser davantage les femmes. De plus, l’emploi systématique du masculin pour définir certains métiers et certaines fonctions renforcent des stéréotypes de genres qui doivent être déconstruits. Par exemple : “une infirmière, une maîtresse d’école, un pompier, un docteur…”
L’écriture inclusive : signes et syntaxes.
Pour défaire ces stéréotypes et permettre à toutes les petites filles et tous les petits garçons d’avoir les portes de leur imagination grandes ouvertes, il y a plusieurs procédés d’écriture à retenir. Certains sont plus difficiles à manier que d’autres !
Le point médian :
Ce caractère “·” permet de désigner un groupe de femmes et d’hommes sans alourdir la phrase. Par exemple, on dira “étudiant·e·s” au lieu de “étudiants et étudiantes”. En écriture inclusive, on évite d’utiliser la parenthèse, qui induit que le propos est secondaire et moins important.
Les mots épicènes :
Ce sont des mots qui n’ont pas de genre (ou genre “neutre”). En langage inclusif, utiliser des mots épicènes permet d’éviter des accords parfois un peu acrobatiques ! Ces mots ne définissent pas de genre en particulier et permettent donc de représenter tout le monde. Parmi ces termes, on pense par exemple à : “enfant” plutôt que “petite fille”, “artiste” plutôt que “chanteur” ou encore “partenaire” plutôt que “petit-ami”.
Les pronoms :
Dans le langage inclusif, on va préférer mentionner les deux pronoms masculins et féminins plutôt que d’appliquer la primauté du masculin. Cela donne des phrases telles que “Elles et ils ont mis en place des actions”. Il est également possible d’utiliser un pronom neutre comme “iel” ou “yel”.
Pourquoi se former à l’écriture inclusive ?
De tous temps, le langage a évolué en écho aux combats de société. D’ailleurs, on trouve des traces de féminisation des fonctions au Moyen-Âge, par des termes comme “venderesse” ou “inventeure”. Si votre entreprise porte une voix moderne et anti-discrimination, vous avez tout intérêt à orienter votre communication vers l’écriture inclusive.
Fonctionnement du référencement de Google avec les mots-clés
Le référencement naturel (SEO) est l’une des méthodes les plus populaires et les plus efficaces pour promouvoir un site Web. En utilisant le référencement naturel, vous pouvez améliorer la visibilité d’un site web dans les résultats de recherche de Google. En utilisant les bons mots-clés, vous pouvez obtenir de bons résultats.
Choisir les bons mots-clés pour son site.
Lors de la conception de son site web, il est important de réfléchir à son référencement. Pour cela, il faut rédiger des textes qui contiennent des mots-clés en rapport avec votre secteur d’activité. Ces mots-clés doivent être placés sur vos pages web à des endroits stratégiques (titre, balises…) et être répétés à plusieurs reprises.
Attention, il ne faut pas surcharger ses textes de centaines de mots-clés ! Il faut construire des textes lisibles par les internautes et par les robots des moteurs de recherche.
En effet, ce sont ces robots qui analysent le contenu de la page et pourront ainsi le transmettre à l’algorithme de Google, qui décidera de sa pertinence par rapport aux requêtes des utilisateur·ice·s.
Les internautes font des recherches avec des mots-clés.
Quand on fait une recherche sur Google, on utilise des mots-clés ou on formule une question. C’est ce qu’on appelle des “requêtes”. Pour tenter d’être le plus proche de la demande d’un·e utilisateur·ice, il faut donc que votre entreprise essaie de choisir comme mots-clés des expressions proches des requêtes que pourraient effectuer les internautes. C’est Google qui fera le lien entre votre site web et les recherches de ces derniers.
Google choisit de proposer votre site web aux internautes.
Chaque jour, presque 7 millions de recherches sont effectuées sur Google. Ce moteur de recherche est un assistant de vie pour un grand nombre d’entre nous. Et pour garder cette popularité, Google possède un algorithme très puissant, qui tente d’apporter la réponse la plus précise aux questions de ses internautes.
C’est pourquoi, il convient d’être précis dans les mots-clés que l’on choisit pour son site !
Google ne présentera pas votre site web aux internautes si votre référencement n’est pas travaillé.
Les conséquences de l’écriture inclusive sur le référencement de Google.
Google prend-il en compte l’écriture inclusive ?
Quand on se penche sur la question du référencement et de l’écriture inclusive. Plusieurs constats et questions nous viennent en tête :
1) Peu de gens expriment leurs requêtes en écriture inclusive, notamment en utilisant le point médian,
2) Google met en avant les sites web qui ont des mots-clés exacts présents dans la recherche d’un·e utilisateur·ice,
3) Alors, Google prend-il en compte l’écriture inclusive ? Va-t-il montrer mon site web qui traite des “étudiant·es en sociologie” si l’internaute recherche le terme “étudiants en sociologie” ?
En faisant quelques recherches, notamment auprès du pape du SEO français Olivier Andrieu, la réponse est plutôt négative. En effet, Olivier Andrieu fait le test avec une dizaine de mots utilisant le point médian, et Google propose soit :
- Des sites qui écrivent ces mots en langage inclusif,
- De réécrire le mot sans le point médian pour obtenir plus de résultats.
Olivier Andrieu conclut par ces mots : “Si vous écrivez en écriture inclusive, il y a assez peu de chances que vous soyez trouvé.e avec des requêtes classiques.”
On voit sur cette capture d’écran que la majorité des résultats sont des pages écrites en langage inclusif. Google interprète le point médian comme un tiret.
Quelle stratégie de référencement adopter en lien avec une écriture inclusive ?
Mais alors, quelle stratégie adopter pour combiner écriture inclusive et bon référencement ? Mon conseil est de faire ce pari sur l’avenir ! Si vous êtes frileux·euse à l’idée de travailler tout le SEO de votre site web en langage inclusif, vous pouvez l’utiliser sur des pages de blog pour commencer.
Cela présente deux avantages à ne pas négliger :
- Les mots-clés en écriture inclusive ne sont pas encore très concurrentiels, vous pouvez donc espérer obtenir une position n°1 sur Google assez facilement,
- L’algorithme de Google s’améliore de jour en jour, et il est certain qu’il va s’adapter à l’écriture inclusive. Le journal Le Monde a d’ailleurs formulé de nouvelles règles pour ces journalistes qui doivent utiliser l’écriture inclusive. D’autres vont s’y mettre, et cela va être de plus en plus répandu.
Vous savez maintenant si Google est favorable à l’écriture inclusive, et quelles solutions se présentent à vous !
Si pour l’instant le moteur de recherche peine à détecter ce type de requête, il devrait logiquement évoluer avec les usages de ses utilisateur·ice·s !
Enfin, n’oubliez pas que les mots-clés et le contenu rédigé de votre site web ne sont pas les seuls facteurs déterminants pour un référencement naturel de qualité… Pour travailler ensemble votre SEO, contactez-moi et nous parlerons de votre projet en détails.